Fruit Em All Banniere

Un mec comme moi – portrait

Alors c'est qui un mec comme moi ?

Quel genre d’homo modernus suis-je et surtout, comment pourrais-je évoluer vers le meilleur ?

Un mec comme moi c’est : un quinquagénaire, marié et père.

Un mec comme moi c’est : un pendulaire avec 3h de trajets par jour pour se rendre à son travail.

Un mec comme moi c’est : un ancien cuisinier qui a mis l’art de la table au centre de sa vie sociale.

Un mec comme moi c’est : ressentir le besoin d’être vegan.

Un mec comme moi c’est : des envies de faire du sport.

Un mec comme moi c’est : un passionné de voyage.

Un mec comme moi c’est : un fan de métal et de musiques extrêmes.

Un mec comme moi c’est : un étudiant en naturopathie.

Un mec comme moi c'est surtout le produit des années 70

dans une famille Suisse de classe moyenne qui a grandi à la campagne avec beaucoup de facilités scolaires et pas trop de soucis.

C’est une enfance heureuse, facile, dans un des pays les plus riches du monde durant la meilleure période de l’histoire de l’humanité…

Donc ça donne quoi tout ça ?

En ce moment je me considère comme un adulte fragile, peu volontaire, bien dans sa zone de confort avec juste ce qu’il faut de névroses pour ne pas avancer dans ma vie alors qu’elle est à un tournant.

Mais reprenons mes "Un mec comme moi" et détaillons les.

Quinquagénaire, marié et père c’est pas rien tout ça ! Et je n’en dirai pas plus…

Être pendulaire est une vraie souffrance que j’avais sous-estimée lors de notre déménagement.

Les trajets sont non seulement une source de fatigue, mais aussi une perte de temps précieux. De plus, la lassitude de fin de journée m’empêche de lire, ce qui augmente la liste des séries regardées ou des podcasts écoutés, c’est pas mal pour briller en société, mais pendant ce temps je ne fais pas autre chose…

La cuisine

C’est un point central de ma vie, je montre mon affection pour les autres autour d’une table.

Je peux passer des heures à préparer des repas pour mes proches et le repas dominical en famille ou entre amis est pour moi un des moments les plus forts que l’on peut vivre en société.

Il est donc facile de comprendre qu’opérer un changement de régime alimentaire, de vouloir jeûner par exemple, est, dans ce contexte, peu évident.

Pareil pour le véganisme, je sais que c’est important, autant pour ma santé que pour mon évolution vers plus d’humanité, mais être seul dans ce cas dans mon entourage n’est pas évident.

Bouger

Faire du sport m’appelle aussi beaucoup.

Je ressens au plus profond de moi que c’est une des clés de ma guérison. Mon épouse et moi adorons randonner et la montagne nous appelle.

Seulement, les récentes blessures dont je souffre me font penser que la tête et le mental ne sont pas aussi convaincus que mon cœur l’est et que mon corps me sabote dans mes tentatives de forcer un peu tout cela.

Ailleurs

Les voyages sont depuis toujours importants.

J’ai eu la chance de découvrir longuement l’Asie du Sud-Est durant la vingtaine.

Je pourrais voyager tout le temps, parcourir le monde en long et en large, mais parfois je fantasme de le faire seul au gré des rencontres.

C’est là que le bât blesse, mes responsabilités, ma vie de famille ne me permettent pas de le faire et de toute façon ma zone de confort toute petite m’interdit de partir comme mon ami Damien Artero.

Alors ce serait de grandes vacances un peu spartiates mais avec peu de sens, peu de profondeur et avec comme seul résultat le fait de pouvoir montrer mon passeport à mes potes…
Pff franchement pas envie.

Et le bruit ? La musique ?

Rien ne me fait plus « triper » qu’un bon gros concert qui bouge et me permette de sauter dans tous les sens.

Vous découvrirez au fur et à mesure de mes posts les musiques qui me font vibrer et les supports  de réflexion que cela m’apporte.

Mais, il parait que les musiques discordantes et violentes sont mauvaises pour la santé, qu’elles abaissent les vibrations des cellules et perturbent le bon fonctionnement de notre physiologie.

Peut-être que ma transition naturopathique va me faire perdre l’envie d’écouter cette musique ?

C’est un processus que je me réjouis de suivre !

Voilà chère lectrice et cher lecteur

un petit portrait qui vous permettra peut-être de vous identifier un peu.

Les bases de mes difficultés sont exposées dans ces lignes, mais les atouts y sont aussi cachés,
à moi de voir comment faire évoluer tout cela pour grandir et améliorer ma santé.

Merci de m’avoir lu et à bientôt.