La Zone de Confort
Alors cette fameuse zone de confort ?
La sublime chanson des Pink Floyd résume assez bien l’état d’esprit de ce billet de blog, être dans un état confortable tout en souffrant de cela.
Au passage, je vous conseille la version live de l’album
Delicate sound of thunder.
A quoi ça sert la zone de confort ?
Remontons au bon vieux temps, à nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. Pour survivre, ils devaient constamment explorer de nouveaux territoires, chasser de nouvelles proies, cueillir de nouveaux fruits. Chaque nouvelle expérience était une aventure, mais aussi une possible menace.
C’est là que la zone de confort a commencé à se dessiner. Nos ancêtres ont appris à rester dans des environnements familiers et sécurisés, évitant les situations inconnues qui pouvaient mettre leur vie en danger. Au fil du temps, cette tendance est devenue une caractéristique héritée de génération en génération et qui nous posent des limites.
Et voilà comment nous en sommes arrivés à être si attachés à notre confort.
Pourtant cela m'amène 2 réflexions:
La vie, la vraie, celle qui compte, se situe au-delà de ces limites.
Rester dans sa zone de confort n’est pas toujours la meilleure option.
Oui, c’est douillet et rassurant, mais c’est aussi là que l’on stagne.
C’est comme si tu restais dans une bulle protectrice,
mais qui te coince, t’empêche de vivre.
Pourquoi certaines personnes arrivent à en sortir et d’autres pas ?
Pourquoi ne sommes nous pas égaux face à l’inconfort ?
A ce stade de ma formation, je n’ai pas les réponses, je préfère poser un diagnostic sur mon état que de faire de grandes phrases et conjectures sur cette question.
Alors en ce moment ?
Ma zone de confort est toute petite elle pourrait se résumer à
mon canapé :
Je ne supporte pas le froid.
Je me blesse constamment dès que je m’entraîne un peu trop.
Je n’arrive pas à faire évoluer mon alimentation.
Le moindre effort me saoule et me fatigue.
Pire, la moindre perspective d’effort m’amène à trouver des stratagèmes pour y échapper. Bon mon état actuel dépressif explique facilement cela.
Seulement je n’ai pas attendu ce dernier pour faire ce triste constat :
ma zone de confort est toute petite, et comme dans la chanson des Pink Floyd cela m’amène de la souffrance physique et existentielle…